samedi 8 mai 2021

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE DIS-MOI DIX MOTS 2021

 

L’innestabilité du pouvoir des mots

Avez-vous déjà senti que le pouvoir des mots pouvait influencer votre état émotionnel ? Citons un exemple, vous êtes prêt à décoller vers vos plus grands rêves, vous démarrez le moteur, qui est votre cœur, quand tout à coup, sur votre chemin, un mot se croise et endommage les chambres à air du véhicule  de votre vie, c’est-à-dire vos pieds émotionnels, Ils ont pour mission de vous transporter vers la destination que vous souhaitez atteindre. Vous regardez autour de vous et vous remarquez que vous êtes en panne, vous ne pouvez même pas profiter de l’énergie éolienne qui vient du nord, et non plus de celle du  Foehn,  le  vent chaud et sec des Alpes, que vous écoutiez  lorsque vous avez choisi de commencer cette aventure.

Pendant un instant, vous avez eu l’idée de faire quelque chose à ce sujet, vous appelez votre amie, la  connaissance , elle vous convainc et vous présente  la meilleure  solution et vous insuffle un air vaporeux, en vous forçant à l’absorber à travers les poumons, alors qu’en réalité cet air devrait aller à vos pieds ; vous fermez les yeux pendant une seconde parce que vous vous sentez intoxiqué en ce clin d’œil, votre amie a disparu et vous a laissé encore pire que vous ne l’étiez . Vous pensez que ce que cette "amie"  était le faux argument de confiance , imitatrice,  faux soutien, alors qu’elle a seulement bullé et qu’elle a même affecté  vos ailes, vos poumons,  organes fondamentaux  de votre corps qui donnent de l’allure à votre  vie, pour vous amener à  perdre le sens de l’odorat et  à  oublier l’odeur de sa  fragance  source de votre  stabilité émotionnelle.

                                                                                                          Jesus Eslava




Ma vie éphémère  

 

Les ailes du temps d’un monde sans égalité  

Battent à toute allure,  

Comme les rêves d’une petite fille qui décolle de la réalité ... et moi,  

Je sens la solitude pendant que je bulle  

 

Ma vie se passe comme le foehn  

De manière vaporeuse et bonne   

Je ressens les regrets des jeunes, comme un vent,  

Qui fait tourner les éoliennes d’un destin incertain  

 

Ma fragrance a cessé de parfumer l’ambiance, de sentir  

Je suis calme, comme dans une chambre à air  

Je ne suis pas anxieuse mais tranquille  

Dans le froid profond d’un doleur imaginaire 

                                                                                                                   LizzyCar  





C’est la vie...

 

 

La vie se déroule jour après jour à toute allure, sans s’arrêter, et vous, vous pensez  à  l’avenir et aux  actions que vous n’avez pas faites. Une personne, un commentaire, un geste, ou peut-être une scène vous a coupé vos ailes, le désir  d’être ce que vous avez rêvé pendant votre enfance.  

 

Vous bullez jour après jour en faisant le nécessaire pour survivre et le temps continue son cours sans s’apercevoir de vous. Vous continuez avec le souvenir de la fragrance qui avait la personne que vous avez aimé le plus avant de quitter ce monde.  

 

Il est vrai que tout paraît vaporeux, qu’il n’existe pas de futur pour vous, mais  c’est le moment d’éclater cette  chambre à  air pleine de pensées noirs qu’est votre tête et commencer à travailler comme une machine éolienne insufflée par le foehn des alpes en décollant comme un pauvre oiseau  capable de décoller et explorer le vaste monde qui était toujours là pour vous et pour chacun de nous.  

 

Castillejo Torres B.





Moi qui ai traversé la vie  

 

Moi qui ai traversé la vie à vive allure  

Sans mesurer mes pas ni prendre de distances 

Sans décoller mon âme du sol, sans me défendre

Plein de peur, mort, sans bienveillance. 

 

Comme le Foehn qui  a séché mes os 

Comme l'espoir de la vie qui restait accroché à ma croix 

Je voulais juste arrêter de buller et chercher la lumière 

Mais mon corps a pourri et je suis mort vulgaire. 

 

Je me sens enfermé comme dans une chambre à air 

Mais j'écoute une belle mélodie à l'extérieur 

C'est lui, c'est Dieu, ma grande et forte colistière 

Et même ici, hermétique, je peux sentir sa fragrance particulière. 

 

Avec sa bonté et grandeur il répare mon aile fêlée et cassée 

Il me donne sa main et me dit ¡ allons-y ! ne renonce pas  

Et avec la force d'une puissante éolienne il me pousse audacieusement 

Et me chuchote à l'oreille que tout le mal est effacé. 

 

Je ne savais pas que la douleur n'est pas infinie 

Que comme l'air qui au moment d’insuffler rafraîchit l'âme 

Que comme la brume fraîche et vaporeuse comme une belle dame 

Que Dieu m'avait délivré de la tyrannie.  

 

                                               Juan Carlos Flórez Gonzalez  

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