L’innestabilité du pouvoir des mots
Avez-vous déjà senti
que le pouvoir des mots pouvait influencer votre état émotionnel ? Citons un
exemple, vous êtes prêt à décoller vers vos plus grands rêves, vous
démarrez le moteur, qui est votre cœur, quand tout à coup, sur votre chemin, un
mot se croise et endommage les chambres à air du véhicule de votre vie, c’est-à-dire vos pieds émotionnels,
Ils ont pour mission de vous transporter vers la destination que vous souhaitez
atteindre. Vous regardez autour de vous et vous remarquez que vous êtes en
panne, vous ne pouvez même pas profiter de l’énergie éolienne qui vient
du nord, et non plus de celle du Foehn,
le vent chaud et sec des Alpes, que vous écoutiez
lorsque vous avez choisi de commencer
cette aventure.
Pendant un instant,
vous avez eu l’idée de faire quelque chose à ce sujet, vous appelez votre amie,
la connaissance , elle vous convainc et
vous présente la meilleure solution et vous insuffle un air vaporeux,
en vous forçant à l’absorber à travers les poumons, alors qu’en réalité cet air
devrait aller à vos pieds ; vous fermez les yeux pendant une seconde parce que
vous vous sentez intoxiqué en ce clin d’œil, votre amie a disparu et vous a
laissé encore pire que vous ne l’étiez . Vous pensez que ce que cette "amie" était le faux argument de confiance ,
imitatrice, faux soutien, alors qu’elle
a seulement bullé et qu’elle a même affecté vos ailes, vos poumons, organes fondamentaux de votre corps qui donnent de l’allure à
votre vie, pour vous amener à perdre le sens de l’odorat et à oublier l’odeur de sa fragance, source
de votre stabilité émotionnelle.
Jesus Eslava
Ma vie éphémère
Les ailes du temps d’un monde sans
égalité
Battent à toute allure,
Comme les rêves d’une petite fille qui décolle de
la réalité ... et moi,
Je sens la solitude pendant que je bulle
Ma vie se passe comme le foehn
De manière vaporeuse et bonne
Je ressens les regrets des jeunes, comme un
vent,
Qui fait tourner les éoliennes d’un
destin incertain
Ma fragrance a cessé de parfumer
l’ambiance, de sentir
Je suis calme, comme dans une chambre à
air
Je ne suis pas anxieuse mais tranquille
Dans le froid profond d’un doleur imaginaire
LizzyCar
C’est la vie...
La vie se déroule jour après jour à toute allure, sans s’arrêter, et vous, vous pensez à l’avenir et aux actions que vous n’avez pas faites. Une personne, un commentaire, un geste, ou peut-être une scène vous a coupé vos ailes, le désir d’être ce que vous avez rêvé pendant votre enfance.
Vous bullez jour après jour en
faisant le nécessaire pour survivre et le temps continue son cours sans
s’apercevoir de vous. Vous continuez avec le souvenir de la fragrance qui avait la personne
que vous avez aimé le plus avant de quitter ce monde.
Il est vrai que tout paraît vaporeux, qu’il n’existe pas de futur pour vous, mais c’est le moment d’éclater cette chambre à air pleine de pensées noirs qu’est votre tête et commencer à travailler comme une machine éolienne insufflée par le foehn des alpes en décollant comme un pauvre oiseau capable de décoller et explorer le vaste monde qui était toujours là pour vous et pour chacun de nous.
Castillejo Torres B.
Moi qui ai traversé la vie
Moi qui ai traversé la vie à
vive allure
Sans mesurer mes pas ni prendre de distances
Sans décoller mon âme du
sol, sans me défendre
Plein de peur,
mort, sans bienveillance.
Comme le Foehn qui a
séché mes os
Comme l'espoir de la vie qui restait accroché à ma croix
Je voulais juste arrêter de buller et
chercher la lumière
Mais mon corps a pourri et je suis mort vulgaire.
Je me sens enfermé comme dans une chambre à
air
Mais j'écoute une belle mélodie à l'extérieur
C'est lui, c'est Dieu, ma grande et forte colistière
Et même ici, hermétique, je peux sentir sa fragrance particulière.
Avec sa bonté et grandeur il répare mon aile fêlée
et cassée
Il me donne sa main et me dit ¡ allons-y ! ne
renonce pas
Et avec la force d'une puissante éolienne
il me pousse audacieusement
Et me chuchote à l'oreille que tout le
mal est effacé.
Je ne savais pas que la douleur n'est pas infinie
Que comme l'air qui au moment d’insuffler rafraîchit
l'âme
Que comme la brume fraîche et vaporeuse comme
une belle dame
Que Dieu m'avait délivré de la tyrannie.
Juan Carlos Flórez Gonzalez
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