samedi 10 décembre 2022

FERMETURE DU PROJET 2022

Clôture du projet… pour l’instant

En tant qu’organisateurs de ce projet nous tenons, tout d’abord, à remercier infiniment tous ceux qui se sont intéressés au processus qui a eu lieu au cours de ce semestre. Nous sommes très heureux d’apprécier la participation, l’intérêt et le dévouement de chacun de vous dans les activités proposées.

Pour cette raison, nous apprécions aujourd’hui les expériences vécues pendant les séances développées qui ont certainement contribué à vous rapprocher vers l’écriture. Nous espérons que ce processus a été aussi gratifiant pour vous que pour nous ; nous en avons trop appris et nous espérons que vous en ferez autant.  

Pour l’instant, notre chemin de liberté d’expression et de créativité avec vous est fini, et nous disons au revoir chaleureusement parce que ce projet est terminé pour ce semestre. Pourtant, n’oubliez pas de continuer à poursuivre ce processus d’apprentissage et de pratique de la langue française avec la même responsabilité que vous avez relevé le défi de travailler sur ce projet ; nous vous assurons que le succès sera écrit à l’encre indélébile dans vos futurs.

Merci beaucoup,

Luis, Diego, et Álvaro









vendredi 9 décembre 2022

PRODUCTIONS ÉCRITES DES ORGANISATEURS

La section suivante est destinée a montrer les récits créatifs que les organisateurs de cette édition du journal ont élaborés lors de semestres précédents au cours de littérature francophone. Ainsi, nous espérons que vous profitez de la lecture qui vous attend!




Poème en prose

Le poème en prose est une forme poétique qui n’utilise pas les techniques de rimes, de versification et de disposition du texte traditionnellement utilisées en poésie. Il utilise plutôt des figures de style, en particulier les tropes (jeux sur le sens des mots), les effets sonores et rythmiques ou les ruptures de construction. Il se présente comme un discours aux effets poétiques.


Le déclin




Le déclin de nos corps et notre chair devient incontournable,

et cela s’avère toujours effrayant pour les esprits des gens.

 

Chacun de nous souhait éventuellement être inoubliable,

échapper de notre fugacité éternelle dans ce destin affligeant ;              

c’est à la fin la seule raison que nous avons pour traverser ce chemin friable.

 

L’immortalité de nos mémoires, le but ultime.

 

Nous cherchons préserver le seul indice de que nous avons en fait

parcouru ce cosmos à un moment donné avant de partir…

Et puisque l’homme, à son intérieur, se battre avec son avenir,

il rencontre dans le temps son ennemi apostrophé.

 

L’immortalité de nos histoires, caprice qui nous rend victimes.

 

Proies de la peur et l’incertitude en attendant la dissipation

de nos souvenirs, de notre essence, comme des larmes sous la pluie ;

C’est à la fin la seule vérité… Celle de l’éphémère. 

 

Ainsi, le temps reste indifférent à notre ambition,

et notre ambition nous rapproche au déclin. 

Par Luis Silvera.


Histoire courte de désamour


Paradis Empoisonné



Le soleil fondait avec tendresse les petits morceaux de glace à l’intérieur de nos verres de limonade pendant que nous nous disputions dehors le pub. C’était l’été à la toscane italienne, époque où les villages grouillaient des étrangers. Eva continuait à protester qu’elle détestait la foule et qu’elle voulait partir ailleurs tout de suite. Épaté, je lui ai répondu : « Mais, pourquoi ? On vient juste d’arriver de Florence ! ». Elle est restée en silence regardant le néant pendant quelques instants, et puis elle est partie me laissant tout seul... Malgré qu’on était des amants perdus, nous avions des discussions aiguës très souvent, même sur des sujets banals. Ainsi, dans l’espoir de sauvegarder notre amour, nous avions décidé de parcourir le monde entier pour échapper de la tempête qui augmentait autour de nous.

Au début c’était le paradis. Eva et moi, nous avons commencé par la ville de l’amour. Paris nous a accueillis chaleureusement malgré l’hiver glacial qui blanchissait ses rues. Le froid en a ravivé notre amour, et nous a fait oublier notre passé agité ; et pour la première fois, depuis longtemps, nous avons pu apprécier la caresse de la peau de l’autre. Eva me souriait plus fréquemment et je lui souriais aussi à mon tour. Ce voyage-là nous a laissé entrevoir que nous avions trouvé notre place, là où l’on pourrait être heureux. Peu après, le vent nous a amenés à Marseille, la belle ville à côté de la Méditerranée. Nous avions l’habitude de nous promener à deux pas des quais, où les bateaux se défendaient impétueusement des fortes vagues. C’était lors d’une de ces promenades que nous avons réalisé que, probablement, notre tour du monde serait inutile, et qu’au contraire, elle nous éloignerait à jamais.

Eva restait calme pendant qu’elle marchait en regardant la mer ; moi, je restais troublé, plein de doutes. Subitement, elle a dirigé son regard vers moi et m’a demandé : « Est-ce que tu vois ces poissons-là ? Sais-tu s’il y a quelque chose qui nous différencie d’eux ?». Moi, j’étais étonné, je n’ai pas réussi à répondre. Elle a répondu sa propre question : « Aucune, ils traversent le monde entier pour subsister, mais leurs destinations ne sont pas complices de ce but, elles y sont indifférentes ». Accablé, Je me suis rendu compte qu’elle avait raison, que peu importe l’endroit, notre tourment nous chasserait incessamment partout. À ce moment-là, comme si d’une coïncidence s’agissait, la pluie est tombée sur nous, se mêlant à l’affliction aqueuse de nos visages. Après avoir atteint l’hôtel, notre chambre noyait dans la solitude.

Nous étions obstinés, voir, bien stupides. Convaincus de que cela allait marcher plutôt mieux, nous sommes repartis en voyage, cette fois-ci, en voiture à côté de la mer tout au long de la France et l’Italie ; mais, comme prévu, le déclin était inévitable. À Nice, notre nid d’amour s’est affaibli ; à Gênes, il craquait ; et finalement à Florence, il s’est effondré. Ce jour-là, près de Florence, à San Gimignano, la moindre raison suffisait pour que le fracas de la catastrophe arrivait. Ainsi, pendant que le soleil finissait de fondre les morceaux de glace dedans nos verres de limonade, le point d’inflexion a été franchi… Je me suis levé après quelques secondes cherchant Eva, mais elle s’est évaporée parmi la foule ; j’ai poussé un cri à secouer le village entier, mais personne n’a répondu. Dès ce moment-là, Eva a demeuré dans mes pensées comme un fantôme.

Quelques années plus tard, quand j’étais de retour en Espagne, je l’ai vue encore une fois aux bistrots de Madrid. Elle m’a regardé pour la dernière fois, mais d’une manière différente ; elle l’a fait dévoilant une joie débordée. Maintenant, je comprends que notre histoire était destinée à s’écraser, mais que la fin d’un amour empoisonné signifie la renaissance de l’âme.

Par Luis Silvera


Monologue délibératif

Un monologue délibératif est un monologue qui amène un personnage à peser le pour et le contre avant de prendre une décision, en évoquant les sentiments qui lui viennent à l'esprit au fur et à mesure qu'il parle. Puis à la fin de son monologue la décision est prise.


Contre l'Épée et le Mur rouges


Scène 1

La scène commence se centrant sur un portrait de Kim Jong Un et après s’éloigne pour montrer une chambre. L’acteur rentre dans sa chambre et s’assoit sur son lit, regardant le néant…

Cette péninsule est l’enfer même

Ici, les rues sont vides comme les esprits de gens.

L’espoir s’est évanoui il y a longtemps, et il ne reste que les cadavres de ceux qui ont osé s’opposer au régime.

L’angoisse ronge mon cœur, chaque fois moins rouge, fatigué de subir l’abus d’un tyran.

Maintenant, mon désir ultime est celui d’échapper et de vivre pleinement ailleurs…

(L’acteur réfléchit)

Mais, cela implique tout laisser derrière, même ma famille…

 

Scène 2

(L’acteur est frustré)

Oh ! que dois-je faire ? Si je pars, la tristesse envahira ma mère ; mon père, maintenant au ciel, sera en colère contre moi si je la laisse toute seule ; et mes petits frères…  

(Baisse la tête et crie)

Aaaarh ! Quel malheur !

Pourtant, si je ne pars pas, je serai condamné à rester ici jusqu’à la mort.

Et également, la mort peut me rattraper à la frontière, donc… Je suis contre l’épée et le mur.

 

Scène 3

L’acteur ferme les yeux quelques secondes, se lève de son lit, et prend la détermination

Oui ! Ma famille restera sans protection ici, mais une fois que je pourrai la sortir de cet enfer, tout changera !

Et oui ! La frontière sera le défi final, la lutte face à face contre la mort ; mais une fois que j’aurai traversé la froide rivière, le futur m’attendra, rayonnant !

(L’acteur dit à haute voix)

Alors oui ! Je refuse le passé et choisisse le futur ! 

Je ne me soumettrai plus à cet enfer, je préfère la mort...

Par Luis Silvera


Adaptation d’une œuvre classique


ROMÉO ET JULIETTE AU XXIème SIÈCLE


« SCÈNE SUR LE BALCON »

(Après la fête au club, Roméo ne pouvait pas supporter l’envie d’aller voir sa bien-aimée Juliette qu’il avait rencontrée il y a quelques heures

ROMEO : (Désorienté par tout ce qu’il avait bu) Celui qui se moque de moi, c’est parce qu’il ne sait pas ce qu’est l’amour. Mais arrête tout ! Qu’est-ce que je vois dans cette fenêtre ? … C’est Juliette qui m’enlève mes vertiges.

ROMEO : (Prend son portable et appelle Juliet) Oh, mon amour. Comme nous avons dansé ce soir, j’aimerais que tu saches tout l’amour que je ressens pour toi, regarde par ta fenêtre !

JULIET : (Impressionné ouvre la fenêtre) Oh Roméo, où es-tu ? …. Je ne te vois pas

ROMEO : (Toujours en train de parler au téléphone et mouillé à cause de la pluie) Je suis ici Juliet, dans le magasin du coin parce qu’il a commencé à pleuvoir.

JULIET : Oh Roméo, Roméo. Pourquoi es-tu comme ça ? Fais ça pour moi. Dis-moi que tu m’aimes vraiment, et je te promets que nous essaierons. Cependant, il y a quelque chose que j’aimerais savoir... Comment avez-vous trouvé ma maison ?

ROMEO : Oh, ma Juliette. Si tu ne sais pas, l’amour peut tout faire.

JULIET :  Si mon père l’apprend, il me tuera, et dans le pire des cas, nous ne nous reverrons plus, il est très surprotecteur et je n’ai pas encore l’âge.

ROMEO : Je te promets que d’ici cette nuit où on a dansé, ça n’arrivera pas. Au contraire, j’aurai le temps de le rencontrer plus tard et ton père approuvera notre amour.

JULIET : (Exaltée par les paroles de Roméo) Ne promets pas par cette soirée de danse, jure par l’amour que tu ressens pour moi, et je te croirai.

ROMEO : (Avec un sentiment de passion) Je promets par l’amour que je ressens pour vous.

JULIET : (Effrayé par un bruit qu’elle a entendu) Quelqu’un vient, peut être mon père, je vous parlerai plus tard Roméo, rappelez-vous votre promesse.

ROMEO : Je compterai les heures et les minutes ma bien-aimée Juliette. Et bien sûr, je n’oublierai pas ce que je vous ai dit ce soir.

(L’appel est interrompu)

Par Diego Viracachá


Distique héroïque

Le distique héroïque est une forme poétique composée de paires de vers rimés écrits en pentamètre iambique qui est souvent utilisé dans les poèmes narratifs anglais. Le schéma de rimes d’un distique héroïque est masculin, ce qui signifie qu’une seule syllabe de chaque ligne, généralement à la fin de la ligne, rime.


Mère



Tu es comme une douce et aimée retraite, une belle aube que j’apprécie toujours 

                                                        le vrai et unique reflet du plus sincère amour.

Par Diego Viracachá


dimanche 4 décembre 2022

Sixième séance: L’acrostiche

 

CRÉER UN ACROSTICHE...


QU'EST-CE QU'UN ACROSTICHE?

​​L’acrostiche est un texte poétique dont les premières lettres de chaque vers forment un mot lorsqu'on les lit à la verticale. Ce mot peut être le sujet du poème, le nom de l’auteur ou encore de la personne à laquelle il est destiné. L’acrostiche peut aussi être utilisé si l’on veut cacher un message dans un poème.


Voici quelques exemples!
























ÉCRITURE DE VOTRE ACROSTICHE...

Pour la démarche de cette activité, vous devez créer un acrostiche basé sur votre nom. Rédigez-le tenant compte vos caractéristiques et qualités personnelles. Il est nécessaire que l'acrostiche se compose par des phrases et pas pour un seul mot par lettre.



IL FAUT MAINTENANT ÉCRIRE!



Vos productions!

Acrostiche par Valentina Ballén:



Acrostiche par Camila Antolinez:







Registre de travail:



















vendredi 2 décembre 2022

CHANTECLAIR 2022

LA FÊTE DE LA CHANSON REVIENT!




Voilà que depuis la dernière édition du Chanteclair, il y a plus de trois ans en 2019, la chanson francophone revit encore une fois dans le mois de Novembre au sein de la Licence en Langues Étrangères de l’Université de Pamplona.

Le mardi, 29 Novembre, nous avons eu l’occasion de célébrer l'édition numéro 21 du Chanteclair, une édition très spéciale tenant compte que c'est la première édition après la pandémie du COVID-19. Le public, parmi les quels étaient présents les étudiants de la licence et les étudiants d'autres programmes, a été nombreux. L’organisation a été réalisée par le collectif de professeurs TREFLE et par le Club de Culture et de Conversation « On Francophone » avec la participation et collaboration de tous les étudiants de la Licence. 

Le festival a commencé à 8:30 et a fini à 12:30. Plusieurs performances en groupe et individuelles ont été appréciés dans une séquence de quatre catégories: Catégorie Divers, Catégorie Duo/Solo, Catégorie Groupes, et Catégorie Invités

Pendant la démarche de la première catégorie «divers », nous avons eu le plaisir d’écouter des chansons telles que: A peu près par Pomme, Hello par Adèle (version française), Lift me up par Rihanna (version française), et même, une version française du chant de Noël colombien « Burrito sabanero », Mon âne de la savane.

Dans la deuxième catégorie « solo/duo », des étudiants et étudiantes qui se sont présentés comme solistes, ont fasciné les invités avec les chansons: Je vole par Louane, Avant toi par Vita et Slimane, Tous les chances du monde par Lou, et Dans un autre monde par Céline Dion (présentation qui a étonné énormément le public).

Concernant les catégories « groupes » et « invités » , nous avons eu l’opportunité de profiter des présentations comme: Cumbia Colombo-Canadienne par le Groupe de danse faculté d'Éducation « Ensamble Armónico », Ne parlons pas de Bruno (du film Encanto), Tu verras par le collectif d'enseignants du PLEX. En plus, comme des étudiants du cours de projet pédagogique, nous avons participé avec le chant de Noel Vive le vent et la chanson La Jument de Michao.

A la fin, après avoir bien écouté tous les participants, les jurys ont délibéré pour choisir les gagneurs de chaque catégorie, c'est-à-dire, les présentations les plus attirantes du festival. Ainsi, le moment de remise des prix aux meilleurs performances est arrivé et le festival a été conclu.




    

   









FERMETURE DU PROJET 2022

Clôture du projet… pour l’instant En tant qu’organisateurs de ce projet nous tenons, tout d’abord, à remercier infiniment tous ceux qui se...