jeudi 19 décembre 2019

DEUXIÈME ATELIER D'ÉCRITURE: LA LÉGENDE

À cette occasion, nous avons compté avec la participation de quatre étudiantes de neuvième semestre où elles ont rédigé les histoires des légendes les plus célèbres de la Colombie.


LA MADRE MONTE
par Jelitza SUÁREZ

C’est une femme habillée de feuilles qui vivait dans les forêts. Elle avait ses cheveux dans le visage, c’est pour cela qu’elle était une énigme. On pouvait écouter ses cris entre les arbres et sa silhouette se perdait dans l’épaisseur du bois.

La Madre monte surveillait les forêts, elle prenait soin des pluies, du vent, et des animaux. Pour cette raison, elle détestait les bûcherons et poursuivait les chausseurs, parce qu’ils violaient ce lieu secret et sacré où elle habitait.

Quand elle était furieuse, ses yeux jetaient du feu et ses mains devenaient en os. En conséquence, il y avait des tonnerres et du vent. Elle construisait sa maison dans des cascades et quand il y avait des infidèles, elle les punissait.

Il y avait des personnes qui disaient que la Madre monte n’avait pas de forme mais qu’elle s’habillait en utilisant en utilisant de la mousse. On recommandait de fumer du tabac pour éviter d’être chassé par la Madre monte.

La plupart des gens disaient qu’elle se trouvait dans différentes régions de la Colombie comme : en Antioquia, dans les Andes centrales et occidentales ainsi que dans les vallées de la rivière Magdalena et de la rivière Cauca. Les hommes devaient être attentifs à ses traces pour ne pas trouver la mort.



LA LLORONA
par Ysmay JAIMES

Dans toutes les régions de la Colombie, elle est bien connue cette légende. La femme qui pleure est une femme qui marche dans les quartiers des villes colombiennes, tandis qu’elle pleure et crie.

Cette histoire a surgi à partir d’une jeune femme de peuple qui a voyagé à une grande ville pour étudier, travailler et pouvoir aider sa famille. Cette femme est arrivée à la grande ville et une famille puissante l’a employée, malheureusement le garçon de la famille l’a mise enceinte, et la famille l’a renvoyée du travail. À cause de cet évènement la jeune fille a décidée de retourner à son village, mais ses parents étaient assez catholiques et malgré la fille, cachait son ventre, ils se sont rendus compte et l’ont jugé fortement.

La jeune fille a décidé d’aller jusqu’à la rivière pour accoucher la créature et pouvoir continuez avec sa vie normale. Néanmoins quand elle a vu ce qu’elle avait fait, elle a pleuré, a crié et a sauté pour l’atteindre.

De cette manière chaque fois qu’il pleut fortement et que les rivières grandissent, on voit apparaitre « la femme qui pleure », elle crie en demandant où est son enfant.

Pour tous les habitants il est bizarre d’écouter ces cris qui font souvent pleurer les personnes.



LA PATASOLA
Par Liseth VILLAMIZAR 

Il y avait une femme qui s’était mariée avec un vieux paysan. Ils vivaient à la campagne avec leurs enfants : ils étaient nombreux et leur condition de vie était précaire.

Un jour, le mari de cette femme est arrivé chez eux et il a trouvé sa femme avec son patron et il est devenu furieux par la situation, en conséquence, il a tué l’homme après cela, la femme essayait de s’échapper quand le paysan lui a coupé une de ses jambes et à cause de cette blessure, la femme est morte rapidement. La femme n’a pas eu d’enterrement digne, par contre, elle a été mise dans une fosse commune et ses enfants sont morts d’inanition après que leur père, le paysan, s’est suicidé avec un coup de fusil.

La légende dit que cette femme n’est pas complétement morte,  puisqu’elle veille les petits villages pour accomplir sa vengeance contre les hommes machistes et violents. Les gens lui ont donné le nom de « La patasola », en raison de la jambe qu’elle a perdue.  La patasola parcourt les villages pendant la nuit, elle transforme son apparence en celle d’une jeune fille et quand les hommes sont séduits par sa beauté, elle reprend son image véritable, avec des yeux en flammes, des griffes gigantesques et des défenses aiguisées, avec lesquelles elle les dévore ; elle ne laisse que les os des hommes violents. 




El SILBÓN
Par Karina SUÁREZ

Il était un roi dans les plaines Colombiennes un spectre diabolique qui après avoir tué son père, il a erré à travers les plaines depuis longtemps. Le sifflement du spectre diabolique était un synonyme de mort et de malheur. Pour cette raison, il était appelé « El silbón ».

Quelques personnes disent que « el silbón » est un géant allongé, peut-être de six ou sept mètres et qu’il marche en se déplaçant d’un arbre à l’outre, tandis qu’il émet son sifflet de refroidissement et il a fait son os de son père tardif.

La faribole a raconté que « el silbón » était un enfant capricieux et son père était un chasseur, une fois le père est allé à la chasse mais il n’a pas pu, après quand il est arrivé chez lui, son fils était en colère et il l’a tué.

Après, « el silbón » a donné les parties du corps de son père à sa mère qui ne sauvait rien du meurtre, quand sa mère a fini par se rendre compte que la viande pour le gril ne se ramollissaient pas comme d’habitude, elle a suspecté son fils et a prévenu les grand-père.  Après d’avoir découvert ce crime, « el silbón » a été maudit par son grand-père, sa mère et son frère, qui l’ont ligoté, lui ont fouetté le dos, lui ont froissé durement dans les blessures, et ils l’ont viré de la maison, et ils ont lâché le chien pour qu’il le poursuivre.

Finalement la famille lui a jeté la malédiction d’être un errant et il n’aurait pas de repos, parce qu’il entendrait les aboiements du chien chaque fois qu’il s’arrêterait pour se reposer. 





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