LA
SOLITUDE M’ENVAHIT
Je me souviens d’une nuit dans laquelle je pleurais
intensément
À cause de l’abandon de mon père.
Néanmoins, plus loin de tout, j’ai réussi à penser.
À penser que les choses qui meurent
ne peuvent jamais ressusciter.
Mon dieu ! quand cesserai-je de souffrir ?
Jusqu’à quand vais-je résister à
cette solitude profonde qui m’empêche de continuer
et qui me consomme sans cesse?
Pendant que je vois dracher,
Je me demande pourquoi je suis comme ça
Serais-je en peu fada
Ou est-ce bien ça ma réalité ?
La tristesse, les souvenirs et la solitude m’envahissent.
c’est pourquoi, je suis devenue chafouine.
déjà je ne suis
plus champagnée,
je regarde autour de moi et personne ne veut
m’accompagner.
Avant de sentir l’absence de mon papa
j’avais l’habitude d’être forte et vigousse
Maintenant, je n’ai aucune envie et non plus d’argent.
Pour réussir à être normale et différente comme avant
Je vais essayer d’être amiable et vigoureuse.
Liz COCHERO GARRIDO
L´EXPERIENCE D´ETRE ENSEIGNANT
Un petit enfant
attendait en compagnie de son père le tap-tap
pour aller à la crèche, ensuite une lumerotte
est apparue, c’était celle du bus scolaire, que les y emmènerait. Quand il y
est entré, Madame la directrice qui était fada,
tenait à la main droite une liste qui confirmait qu’il devrait suivre au cours
d´arts avec Mademoiselle Roux (20 ans, célibataire, jolie et souriante).
Un jour, Mlle Roux
et ses étudiants sont allés à un dépanneur,
là-bas elle leur a acheté tant de sucreries, ce qui a suscité
l´indiscipline chez eux. Les filles et les garçons courraient partout. Vigousse, la jeune enseignante a aussi
commencée à courir afin d’éviter que leurs petits élevés provoquaient des
dommages. Après avoir contrôlé la situation, tout ce à quoi Mlle Roux pensait,
c´était à un ristrette, car c’était
la boisson que sa mère lui préparait quand elle devait faire face à des
situations extrêmes comme celle-ci.
Tout de suite, Mlle
Roux s´est souvenu des moments qu´elle partageait avec ses complices du lycée,
dans des réceptions luxueuses des hôtels cinq étoiles. Champagné est le mot le plus indiqué pour décrire ce précis moment
de sa vie, mais lequel a tout de suite changé lorsqu´elle est entrée à
l’université et est tombée amoureuse de l´enseignement aux enfants, surtout
quand il s´agissait des plus petits.
Quand décembre était
arrivé, accompagné d´une poudrerie,
ce qui apportait une touche spécial de Noël. Tout de suite, une facette chafouine a émergé de cette fille
puisque le climat plus la pression de devoir délivrer les résultats finaux aux
enfants produisait chez elle beaucoup de stress. Finalement, Il drachait fortement au moment où la jeune enseignante marchait à l’école pour
donner les bulletins aux parents, quand malheureusement, les examens et
d’autres papiers sont tombés dans une fosse sale et puante.
Henry Antonio VELANDIA GARCÍA
LA
PHOTO
Tandis que Sophie était dans son balcon
en fumant une cigarette et en goûtant un ristrette,
que son petit-ami avait préparé et laissé sur la table à manger avant de
partir en voyage, elle contemplait la champagnée qu’elle pouvait apercevoir à
travers l’énorme fenêtre du salon où cette fête exclusive avait lieu et dont le
visage et le rire étaient frappés par une lumerotte.
La jeune fille a senti tout à coup
l’inspiration de cette image banale, ainsi, elle est allée immédiatement
chercher son ordinateur avec le but d’écrire un petit récit sur son blogue
personnel. Mais, sur le chemin, de retour au balcon, elle a pris une couverture
et un verre de vin parce que la poudrerie
avait commencé à montrer ses premières traces.
Au fur et à mesure que Sophie décrivait
la jolie femme selon ses perceptions, il a commencé à dracher ; dû à l’eau, elle est rentrée et s’est frappée de son
pied avec une grande malle et elle s’est rendue compte qu’à l’intérieur de cet
objet il y avait une photo de d’une belle femme.
Rapidement, elle l’a cherchée dans ses
souvenirs d’enfance en reconnaissant que cette dame, au rire vide, était sa
mère qui l’avait abandonnée il y a vingt ans.
Yerly Alejandra LEMA SUAREZ
LE CRI DE L´INNOCENCE
Elle est là,
l´innocence, par terre et abattue.
Ciblée par la rage haineuse de la
famine ;
Celle qui sans empêche
la déchire et la tue,
Par le plaisir avare
d´une société chafouine.
Elle est là,
l´innocence, prisonnière de la solitude ;
Une toute petite fille
qui déplore son orphelinat
Et qui cherche
toujours un peu de certitude
Chez ce Champagné,
coupable d’son assassinat*.
Elle est là,
l´innocence, effrayée et recroquevillée
Alors qu´il drache
terriblement des blindés
Dont la fumée détruit
ses beaux jours ensoleillés
Et ne laisse que les
cendres de sa maison dégradée.
Elle est là,
l´innocence, plongée dans l´ignorance,
Car les crayons et les
cahiers n´existent qu´ailleurs,
Où des armes fada ne
tire point contre l’Espérance,
Pour qu´on puisse lire
et écrire sans peur à un artilleur
Elle est là,
l´innocence, faible et assoiffée
Devant des dépanneurs poussiéreux et vides
Au désert des ruisseaux
bouillants et échauffées
Où le peu d´eau qui lui
reste est devenue acide.
Elle est là, l´innocence,
malade et pourrie
Comme les fleurs
s´étiolant en automne ;
Comme la poudrerie
au temps d´intempérie
Qui douloureusement
s´époumone.
Elle est là,
l´innocence, rêveuse d´un Tap-tap
L´emmenant au-dessus des
étoiles abstraites,
Pour s´évanouir parmi chacune qu´on rattrape,
Même au fil de la douce
vapeur d´un ristrette.
Elle est là,
l´innocence, envieuse d´être innocente,
Qu´au bout du chemin il
y ait une lumerotte
Et qu´elle ne soit
jamais plus languissante
Car la vigousse
de ce cri s´éteint au fond de sa grotte.
Jhon Edinson PABON ASCANIO
_______________
* de son assassinat.
Pourquoi?
Ô mon amour
d´amour, pourquoi tu restes à côté d´une personne chafouine comme moi ?
Si je ne te sais
pas apprécier comme tu le fais.
Toi, mon amour,
la plus champagnée au monde
Entre les bras
d´un homme qui dit toujours des mensonges
Pourquoi tu
m´aimes si je suis fada ?
Pourquoi tu
m´aimes plus à chaque foi ?
Pourquoi ? Si tu
es jolie
Pourquoi tu ne
changes ta vie ?
Pourquoi ? Si je ne te mérite pas et souvent je te fais
sentir triste.
Pourquoi ? Si tu
brilles comme une lumerotte dans les nuits noires
Et je suis comme
un ristrette aux ventres faibles.
Pourquoi tu vis
assez vigousse ?
Si je t´insulte toujours
parce que tu es grosse.
Pourquoi tu es
allée me chercher à la fin du monde en tap-tap ?
Et moi je ne fais
jamais attention à ça.
Pourquoi ?
C’est simple.
Parce que tu
m´aimes.
Leonardo ACOSTA VELILLA
SANS
AVOIR RIEN FAIT
Madame
Chardou, une femme champagnée, au
lever du jour, un peu chafouine avait
l’habitude de boire de l’alcool en solitude.
Elle
avait tout ce que les gens voulaient : de l’argent, de la bière, des
choses essentielles, mais … l’amour ? Où était-il ? Le jour le plus
difficile était le vendredi, où elle pensait à l’amour de sa vie, elle ne
voulait pas vivre sans sentir les preuves réels d’aimer une autre vie.
Elle
est sortie de chez elle pour fumer et boire de la bière, mais malheureusement
le tap-tap de la ville écrase sa
voiture la condamnant à perdre sa vie de
merde.
La
dernière chose qu’elle a vue a été une lumerotte,
lorsqu’il drachait et les
gouttes de la pluie tombaient sur son corps, sur la vie passé de celle femme.
Syndy CASTELLANOS