dimanche 8 mai 2016

EXPRESSION ÉCRITE - CONCOURS DIX MOTS


LA SOLITUDE M’ENVAHIT

Je me souviens d’une nuit dans laquelle je pleurais intensément
À cause de l’abandon de mon père.
Néanmoins, plus loin de tout, j’ai réussi à penser.
À penser que les choses qui meurent
ne peuvent jamais ressusciter.

Mon dieu ! quand cesserai-je de souffrir ?
Jusqu’à quand vais-je résister à
cette solitude profonde qui m’empêche de continuer 
et qui me consomme sans cesse?

Pendant que je vois dracher,
Je me demande pourquoi je suis comme ça
Serais-je en peu fada
Ou est-ce bien ça ma réalité ?

La tristesse, les souvenirs et la solitude m’envahissent.
c’est pourquoi, je suis devenue chafouine.
  déjà je ne suis plus champagnée,
je regarde autour de moi et personne ne veut m’accompagner.

Avant de sentir l’absence de mon papa
j’avais l’habitude d’être forte et vigousse
Maintenant, je n’ai aucune envie et non plus d’argent.
Pour réussir à être normale et différente comme avant
Je vais essayer d’être amiable et vigoureuse.

Liz COCHERO GARRIDO

L´EXPERIENCE D´ETRE ENSEIGNANT 

Un petit enfant attendait en compagnie de son père le tap-tap pour aller à la crèche, ensuite une lumerotte est apparue, c’était celle du bus scolaire, que les y emmènerait. Quand il y est entré, Madame la directrice qui était fada, tenait à la main droite une liste qui confirmait qu’il devrait suivre au cours d´arts avec Mademoiselle Roux (20 ans, célibataire, jolie et souriante).

Un jour, Mlle Roux et ses étudiants sont allés à un dépanneur, là-bas elle leur a acheté tant de sucreries, ce qui a suscité l´indiscipline chez eux. Les filles et les garçons courraient partout. Vigousse, la jeune enseignante a aussi commencée à courir afin d’éviter que leurs petits élevés provoquaient des dommages. Après avoir contrôlé la situation, tout ce à quoi Mlle Roux pensait, c´était à un ristrette, car c’était la boisson que sa mère lui préparait quand elle devait faire face à des situations extrêmes comme celle-ci.

Tout de suite, Mlle Roux s´est souvenu des moments qu´elle partageait avec ses complices du lycée, dans des réceptions luxueuses des hôtels cinq étoiles. Champagné est le mot le plus indiqué pour décrire ce précis moment de sa vie, mais lequel a tout de suite changé lorsqu´elle est entrée à l’université et est tombée amoureuse de l´enseignement aux enfants, surtout quand il s´agissait des plus petits.

Quand décembre était arrivé, accompagné d´une poudrerie, ce qui apportait une touche spécial de Noël. Tout de suite, une facette chafouine a émergé de cette fille puisque le climat plus la pression de devoir délivrer les résultats finaux aux enfants produisait chez elle beaucoup de stress. Finalement, Il drachait fortement au moment où  la jeune enseignante marchait à l’école pour donner les bulletins aux parents, quand malheureusement, les examens et d’autres papiers sont tombés dans une fosse sale et puante.

Henry Antonio VELANDIA GARCÍA

LA PHOTO

Tandis que Sophie était dans son balcon en fumant une cigarette et en goûtant un ristrette, que son petit-ami avait préparé et laissé sur la table à manger avant de partir en voyage, elle contemplait  la champagnée qu’elle pouvait apercevoir à travers l’énorme fenêtre du salon où cette fête exclusive avait lieu et dont le visage et le rire étaient frappés par une lumerotte.

La jeune fille a senti tout à coup l’inspiration de cette image banale, ainsi, elle est allée immédiatement chercher son ordinateur avec le but d’écrire un petit récit sur son blogue personnel. Mais, sur le chemin, de retour au balcon, elle a pris une couverture et un verre de vin parce que la poudrerie avait commencé à montrer ses premières traces.

Au fur et à mesure que Sophie décrivait la jolie femme selon ses perceptions, il a commencé à dracher ; dû à l’eau, elle est rentrée et s’est frappée de son pied avec une grande malle et elle s’est rendue compte qu’à l’intérieur de cet objet il y avait une photo de d’une belle femme.
Rapidement, elle l’a cherchée dans ses souvenirs d’enfance en reconnaissant que cette dame, au rire vide, était sa mère qui l’avait abandonnée il y a vingt ans.



Yerly Alejandra LEMA SUAREZ




LE CRI DE L´INNOCENCE

Elle est là, l´innocence, par terre et abattue.
 Ciblée par la rage haineuse de la famine ;
Celle qui sans empêche la déchire et la  tue,
Par le plaisir avare d´une société chafouine.

Elle est là, l´innocence, prisonnière de la solitude ;
Une toute petite fille qui déplore son orphelinat
Et qui cherche toujours  un peu de certitude
Chez ce Champagné, coupable d’son assassinat*.

Elle est là, l´innocence, effrayée et recroquevillée
Alors qu´il drache terriblement des blindés
Dont la fumée détruit ses beaux jours ensoleillés
Et ne laisse que les cendres de sa maison dégradée.

Elle est là, l´innocence, plongée dans l´ignorance,
Car les crayons et les cahiers n´existent qu´ailleurs,
Où des armes fada ne tire point contre l’Espérance,
Pour qu´on puisse lire et écrire sans peur à un artilleur

Elle est là, l´innocence, faible et assoiffée
Devant des dépanneurs  poussiéreux et  vides
Au désert des ruisseaux bouillants et échauffées
Où le peu d´eau qui lui reste est devenue acide.

Elle est là, l´innocence, malade et pourrie
Comme les fleurs s´étiolant en automne ;
Comme la poudrerie au temps d´intempérie
 Qui douloureusement   s´époumone.

Elle est là, l´innocence, rêveuse d´un Tap-tap
L´emmenant au-dessus des étoiles abstraites,
Pour  s´évanouir parmi chacune qu´on rattrape,
Même au fil de la douce vapeur d´un ristrette.

Elle est là, l´innocence, envieuse d´être innocente,
Qu´au bout du chemin il y ait une lumerotte
Et qu´elle ne soit jamais plus languissante
Car la vigousse de ce cri s´éteint au fond de sa grotte. 

Jhon Edinson PABON ASCANIO
_______________
* de son assassinat.


Pourquoi?


Ô mon amour d´amour, pourquoi tu restes à côté d´une personne chafouine comme moi ?
Si je ne te sais pas apprécier comme tu le fais.

Toi, mon amour, la plus champagnée au monde
Entre les bras d´un homme qui dit toujours des mensonges

Pourquoi tu m´aimes si je suis fada ?
Pourquoi tu m´aimes plus à chaque foi ?

Pourquoi ? Si tu es jolie
Pourquoi tu ne changes ta vie ?

Pourquoi ?  Si je ne te mérite pas et souvent je te fais sentir triste.

Pourquoi ? Si tu brilles comme une lumerotte dans les nuits noires
Et je suis comme un ristrette aux ventres faibles.

Pourquoi tu vis assez vigousse ?
Si je t´insulte toujours parce que tu es grosse.

Pourquoi tu es allée me chercher à la fin du monde en tap-tap ?
Et moi je ne fais jamais attention à ça.

Pourquoi ?
C’est simple.
Parce que tu m´aimes.




Leonardo ACOSTA VELILLA


SANS AVOIR RIEN FAIT


Madame Chardou, une femme champagnée, au lever du jour, un peu chafouine avait l’habitude de boire de l’alcool en solitude.

Elle avait tout ce que les gens voulaient : de l’argent, de la bière, des choses essentielles, mais … l’amour ? Où était-il ? Le jour le plus difficile était le vendredi, où elle pensait à l’amour de sa vie, elle ne voulait pas vivre sans sentir les preuves réels d’aimer une autre vie.

Elle est sortie de chez elle pour fumer et boire de la bière, mais malheureusement le tap-tap de la ville écrase sa voiture la condamnant  à perdre sa vie de merde.

La dernière chose qu’elle a vue a été une lumerotte, lorsqu’il drachait et les gouttes de la pluie tombaient sur son corps, sur la vie passé de celle femme.



Syndy CASTELLANOS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

FERMETURE DU PROJET 2022

Clôture du projet… pour l’instant En tant qu’organisateurs de ce projet nous tenons, tout d’abord, à remercier infiniment tous ceux qui se...