jeudi 19 décembre 2019

CINQUIÈME ATELIER D'ÉCRITURE: LA DEVINETTE

Finalement, au cours de la dernière renconre, nous ont compté avec la participation des étudiants.es. de neuvième semestre où nous avons célébré la clôture de la série d'ateliers d'écriture avec la rédaction de devinettes sur animaux.

QUI SUIS-JE ?

Je suis un animal qui habite en Europe et en Amérique du Nord. Mon corps est brun. Ma taille approximée est de 2 à 3 mètres. Je m’alimente de baies, de fruits ou de racines, de saumons et d’insectes. Je suis grand, gros et féroce.
Par Jelitza SUÁREZ


QUI SUIS-JE ?

J’habite en Europe. Je mange tout le vert que je troue mais aussi de petits insectes. Je n’ai pas beaucoup d’amis parce que je suis nocturne, j’ai des grandes oreilles et trois couleurs caractérisent mon pelage.
Par Liseth VILLAMIZAR


QUI SUIS-JE ?

Je suis verte, j’ai 4 pattes et ma taille est de 10 à 12 centimètres ; j’habite dans les lieux humides ou les cours d’eau. Mes cuisses sont un mets très apprécié en gastronomie, je suis jolie.
Par Karina SUÁREZ


 QUI SUIS-JE ?

Elle habite dans les grandes herbes, les buissons, elle est un insecte d’endroits secs et ensoleillés. Elle est connue pour être un cannibale redoutable. Elle dévore parfois le mâle  après l’accouplement. Elle est verte ou marron.
Par David ORTIZ


QUI SUIS-JE ?

Je suis un félin sauvage. J’habite en Europe, en Afrique et en Asie. Je suis classifié en rang de préoccupation mineure et je peux atteindre les 8 kilogrammes. Je suis extrêmement timide et j’habite dans la forêt.
Ysmay JAIMES.

QUATRIÈME ATELIER D'ÉCRITURE CRÉATIVE: LE POÈME

Dans cet atelier, les participants.es. ont été des étudiants.es. de troisième semestre encore une fois. Au cours de cette séance, ils/elles ont rédigé des petits poèmes en considérant l'approche « Le Carré Lescurien » .


SILENCE
Par Queen MALAGÓN

Silence, les filles
Elle est très importante
L’histoire de votre famille
Elle peut être étrange,
Mais pourtant chères filles
Vous devez la faire briller.



LA SOLITUDE
Par Nayelis LAGOS et Sharon MARIN

Parfois tu m’embrasses
Quand il n’y a personne
Si je ne te vois pas arriver
Mes yeux commencent à déborder.
Les meilleurs conseils
Je les trouve chez toi
Certains me rendent triste
D’autres me parlent d’absence.



UN SENTIMENT 
Par Fabian GALOFRE

Il y aura toujours un sentiment
Aussi immense que la vie
Que vous ne pouvez pas acheter avec de l’argent
C’est un sentiment très vif
Incroyable et merveilleux vraiment
Qui réveille la tristesse, qui n’a pas prix.



TOI ET MOI
Par Camila HERNÁNDEZ

Un jour tu m’as demandé de choisir
Entre toi et la vie, j’ai choisi
La vie, mais ce que tu ne sais pas,
C’est que ma vie, c’est toi. 



LA GRÂCE DE LA FAMILLE
Par Karol et Daniel

La famille est un espace
Avec de belles histoires
Qui sont le résultat
D’un amour impossible
De croire.


TROISIÈME ATELIER D'ÉCRITURE: LE VIRELANGUE

Dans cette rencontre, les étudiants.es. de troisième semestre, une autre fois, ont participé en rédigeant des virelangues en tenant compte les sons phonétiques suivants: [f], [œu], [eu], [ou], [oi] et [i].



Il y avait une fée sur une feuille dans la forêt, cette fille fée ira à la lune sur une fusée pour manger des fourmis. 
Marie NIÑO

La peur cœur de ma sœur ouvre et manœuvre le feu mais les cheveux chaleureux couleur de veuve fleure œil de beurre.
 Ingrid HERNÁNDEZ

La première grenouille partage sa nourriture, le petit squelette lavera la seringue et toi, sur un cheval, essaieras de prononcer « pamplemousse » sans erreurs et sur un cheval.
Julian HERNÁNDEZ

Si vous avez le temps vous devriez soigner les enfants parce que si vous n’avez pas le temps vous devriez appeler votre maman pour soigner les enfants.
Juan Diego VELEZ

Un diabétique diabolique fatigué de libérer des fatidiques cris sur l’église pendant l’éclipse libertin décida de devenir catholique.
Jhosman ZAFRA

DEUXIÈME ATELIER D'ÉCRITURE: LA LÉGENDE

À cette occasion, nous avons compté avec la participation de quatre étudiantes de neuvième semestre où elles ont rédigé les histoires des légendes les plus célèbres de la Colombie.


LA MADRE MONTE
par Jelitza SUÁREZ

C’est une femme habillée de feuilles qui vivait dans les forêts. Elle avait ses cheveux dans le visage, c’est pour cela qu’elle était une énigme. On pouvait écouter ses cris entre les arbres et sa silhouette se perdait dans l’épaisseur du bois.

La Madre monte surveillait les forêts, elle prenait soin des pluies, du vent, et des animaux. Pour cette raison, elle détestait les bûcherons et poursuivait les chausseurs, parce qu’ils violaient ce lieu secret et sacré où elle habitait.

Quand elle était furieuse, ses yeux jetaient du feu et ses mains devenaient en os. En conséquence, il y avait des tonnerres et du vent. Elle construisait sa maison dans des cascades et quand il y avait des infidèles, elle les punissait.

Il y avait des personnes qui disaient que la Madre monte n’avait pas de forme mais qu’elle s’habillait en utilisant en utilisant de la mousse. On recommandait de fumer du tabac pour éviter d’être chassé par la Madre monte.

La plupart des gens disaient qu’elle se trouvait dans différentes régions de la Colombie comme : en Antioquia, dans les Andes centrales et occidentales ainsi que dans les vallées de la rivière Magdalena et de la rivière Cauca. Les hommes devaient être attentifs à ses traces pour ne pas trouver la mort.



LA LLORONA
par Ysmay JAIMES

Dans toutes les régions de la Colombie, elle est bien connue cette légende. La femme qui pleure est une femme qui marche dans les quartiers des villes colombiennes, tandis qu’elle pleure et crie.

Cette histoire a surgi à partir d’une jeune femme de peuple qui a voyagé à une grande ville pour étudier, travailler et pouvoir aider sa famille. Cette femme est arrivée à la grande ville et une famille puissante l’a employée, malheureusement le garçon de la famille l’a mise enceinte, et la famille l’a renvoyée du travail. À cause de cet évènement la jeune fille a décidée de retourner à son village, mais ses parents étaient assez catholiques et malgré la fille, cachait son ventre, ils se sont rendus compte et l’ont jugé fortement.

La jeune fille a décidé d’aller jusqu’à la rivière pour accoucher la créature et pouvoir continuez avec sa vie normale. Néanmoins quand elle a vu ce qu’elle avait fait, elle a pleuré, a crié et a sauté pour l’atteindre.

De cette manière chaque fois qu’il pleut fortement et que les rivières grandissent, on voit apparaitre « la femme qui pleure », elle crie en demandant où est son enfant.

Pour tous les habitants il est bizarre d’écouter ces cris qui font souvent pleurer les personnes.



LA PATASOLA
Par Liseth VILLAMIZAR 

Il y avait une femme qui s’était mariée avec un vieux paysan. Ils vivaient à la campagne avec leurs enfants : ils étaient nombreux et leur condition de vie était précaire.

Un jour, le mari de cette femme est arrivé chez eux et il a trouvé sa femme avec son patron et il est devenu furieux par la situation, en conséquence, il a tué l’homme après cela, la femme essayait de s’échapper quand le paysan lui a coupé une de ses jambes et à cause de cette blessure, la femme est morte rapidement. La femme n’a pas eu d’enterrement digne, par contre, elle a été mise dans une fosse commune et ses enfants sont morts d’inanition après que leur père, le paysan, s’est suicidé avec un coup de fusil.

La légende dit que cette femme n’est pas complétement morte,  puisqu’elle veille les petits villages pour accomplir sa vengeance contre les hommes machistes et violents. Les gens lui ont donné le nom de « La patasola », en raison de la jambe qu’elle a perdue.  La patasola parcourt les villages pendant la nuit, elle transforme son apparence en celle d’une jeune fille et quand les hommes sont séduits par sa beauté, elle reprend son image véritable, avec des yeux en flammes, des griffes gigantesques et des défenses aiguisées, avec lesquelles elle les dévore ; elle ne laisse que les os des hommes violents. 




El SILBÓN
Par Karina SUÁREZ

Il était un roi dans les plaines Colombiennes un spectre diabolique qui après avoir tué son père, il a erré à travers les plaines depuis longtemps. Le sifflement du spectre diabolique était un synonyme de mort et de malheur. Pour cette raison, il était appelé « El silbón ».

Quelques personnes disent que « el silbón » est un géant allongé, peut-être de six ou sept mètres et qu’il marche en se déplaçant d’un arbre à l’outre, tandis qu’il émet son sifflet de refroidissement et il a fait son os de son père tardif.

La faribole a raconté que « el silbón » était un enfant capricieux et son père était un chasseur, une fois le père est allé à la chasse mais il n’a pas pu, après quand il est arrivé chez lui, son fils était en colère et il l’a tué.

Après, « el silbón » a donné les parties du corps de son père à sa mère qui ne sauvait rien du meurtre, quand sa mère a fini par se rendre compte que la viande pour le gril ne se ramollissaient pas comme d’habitude, elle a suspecté son fils et a prévenu les grand-père.  Après d’avoir découvert ce crime, « el silbón » a été maudit par son grand-père, sa mère et son frère, qui l’ont ligoté, lui ont fouetté le dos, lui ont froissé durement dans les blessures, et ils l’ont viré de la maison, et ils ont lâché le chien pour qu’il le poursuivre.

Finalement la famille lui a jeté la malédiction d’être un errant et il n’aurait pas de repos, parce qu’il entendrait les aboiements du chien chaque fois qu’il s’arrêterait pour se reposer. 





PREMIÈRE ATELIER D'ÉCRITURE CRÉATIVE: LA BANDE DÉSSINÉE

Pendant cette première intervantion, les étudiants.es. de deux cours de Français Intermédiaire I, c'est à dire, troisième semestre, ont participé à la création d'une bande dessinée en tenant compte des aspect culturels entre la France et la Colombie. Ci-après vous trouverez certains exemples:







mercredi 18 décembre 2019

ÉVÉNEMENT : A NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS EVE


Halloween est une des époques les plus célèbres et attirantes de l’année. Pendant ce jour, des jeunes déguisés vont avec ses amis de maison en maison pour chercher de bonbons en criant « Des bonbons ou un sort !». Toutefois, avez-vous vous demandé quel est l’origine de cette tradition ? Voilà certaines informations qui peuvent vous intéresser : 

À l’Antiquité, les Celtes célébraient la fin de l’été avec un festival nommé « Samhain ». Donc, tenant compte que pendant cette célébration, les personnes croyaient que des esprits leur visitaient, ils préparaient un festin pour les bons et, d’autre part, se déguisaient pour effrayer à ceux avec des mauvaises intentions. Néanmoins, avec l’expansion du christianisme dans toute l’Europe, ce festival a été modifié sous le nom « All Hallow’s Eve » en Anglais et étendu à travers les États-Unis avec la migration massive d’Irlandais à cause de la famine. 


Afin de fêter cette tradition, les étudiants.es. de neuvième semestre de la Licence en Langues Étrangères de l’Université de Pamplona ont réalisé l’évènement intitulé « A Nightmare before Christmas Eve » dans lequel tous les étudiants.es de la Licence ont activement participé. Ce festival académique qui a eu l’intention de faire connaitre des légendes et films caractéristiques des États-Unis, la France et également la Colombie, a permis aux invités de profiter du charme de Halloween pendant un jour entier.


Donc, dans la première séance de 9h00 jusqu’à 12h00, les étudiants ont présenté l’histoire des légendes et films qui ont eu un grand impact pendant différentes époques, au moyen de stands. De cette façon, nous avons eu le plaisir d’apprécier des représentations de légendes telles que « La Llorona», « El Mohan » et « Sleepy Hollow ». Également, nous avons pu écouter des explications des films « Le Fantôme de l’Opéra », « It », « Dracula » et « Annabelle ».


Finalement, dans la deuxième partie de l’événement, les étudiants.es. de la Licence ont présenté plusieurs performances, comme des chansons, des danses et d’œuvres théâtrales liés aux légendes et films susmentionnés. De fait, le festival a conclu avec une présentation imprévue mais totalement spectaculaire de deux enseignants du programme des langues.





lundi 16 décembre 2019

SCÈNE FESTIVAL: Une soirée de cinema et des pièces de théâtre


Avec l’intention de promouvoir la jouissance esthétique des langues française et anglaise, les étudiants.es. de neuvième semestre de la Licence en Langues Étrangères de l’Université de Pamplona, nous ont enchantés avec la présentation de certaines pièces théâtrales en Français et des films en Anglais le jeudi, 21 Novembre. 

Pendant cette soirée magique, nous avons expérimenté la peur, la nostalgie et la joie toutes en même temps ; les performances représentées ont abordé des sujets liés à l’horreur, la mort et la comédie.

Quant aux pièces théâtrales, les étudiants.es. ont adapté, en premier lieu, une des œuvres les plus célèbres de l’écrivain colombien Enrique Buenaventura : « La Maestra » pour sensibiliser les invités sur la violence que la Colombie a affrontée dans les années 40 et 50 ; et en second lieu, la pièce intitulée « Les Repoussoirs » d’Émile Zola pour montrer une satire des normes sociales de la beauté en 1866. 

D’autre part, les films présentés dans le festival, faits également par les étudiants.es., ont bien illustré leur créativité par rapport à l’adaptation de certaines œuvres de cinéma tels que « The Shining », « The Dollmaker » et « A Christmas Carol ». 

Voilà les liens de deux films susmentionnés pour que vous les profitiez :



mardi 19 novembre 2019

CHANTECLAIR 2019: La fête de la chanson francophone


Voilà que depuis 20 ans, la chanson francophone égaie le mois de Novembre dans la Licence en Langues Étrangères de l’Université de Pamplona. 

Le mardi, 12 Novembre, nous avons eu l’occasion de célébrer la 20e édition du Chanteclair. Le public a été nombreux, plus de 500 participants et invités parmi lesquels les étudiants de la Licence et d’autres programmes. L’organisation a été réalisée par le collectif de professeurs TREFLE et par le Club de Culture et de Conversation « On Francophone » avec la participation et collaboration de tous les étudiants de la Licence. 

Le festival a commencé à 2h30 et a fini à 7h. Plusieurs performances en groupes et individuels ont été appréciés dans une séquence de six catégories. 

Pendant la démarche de la première catégorie « catégorie groupe », nous avons eu le plaisir d’écouter des chansons tels que : Amour Plastique d’Adèle Castillon, Le Festin (Chanson du film Ratatouille) par Français Basique, Emmène-moi par Boulevard des Airs, La Mort de Monsieur Periné, parmi d’autres. En plus, une présentation particulière qui a attiré l'attention du public, a été la participation du Coro infantile Scuola Cantorum avec la chanson La Petite Fille Sage de Francis Poulenc. 

Dans la deuxième catégorie « solo/duo », des étudiants et étudiantes qui se sont présentés comme solistes, ont fasciné les invités avec les chansons Shallow (Version française), La Bohème de Charles Aznavour, La Vie en Rose, Ça Va Rouler de Paul Personne et Mon Amie la Rose de Françoise Hardy.   

Concernant les catégories de « chanson revisitée », « auteur compositeur » et « enseignants », nous avons eu l’opportunité d’écouter Poupée de Cire Poupée de Son, Jhyna, et Te Quiero par Stromae. 

Finalement, pendant la dernière catégorie « d’une langue à l’autre », les participants ont été présenté une version en français des chansons tels que: Excusez-Moi, et Medellin de Maluma et Madona. Après avoir bien écouté à tous les participants, les jurys ont donné des prix aux gagneurs pour les performances les plus attirants du festival.

mardi 22 octobre 2019

ÉVÉNEMENT: PHOTO-POÈME

Une soirée sympa, café, photos et poésie
Avec la  participation des professeurs et des étudiants de neuvième semestre
Le vendredi, 11 Octobre, la poésie et la photo ont été au rendez-vous dans la Licence en Langues Étrangères de l'Université de Pamplona. Dans cette journée a eu lieu   l'événement photo-poème, à l'auditorium de l'Université Ouverte et à Distance, en Espagnol, l'UNAD. Pendant trois heures et trente minutes, la magie de la poésie nous a envoutés ; nous avons écouté des poèmes en Anglais et en Français, et pendant la pause-café, échangé avec les invités et les professeurs de littérature Francophone et Anglophone. De plus, certains auteurs de poèmes en Espagnol ont eu également l'opportunité de présenter ses compositions poétiques à l'audience concernée.

Cet événement académique et culturel a eu un double objectif : l’exploration des craintes et des sentiments vis-à-vis de la mort et la sensibilisation face à la problématique sociale et humaine qui vit le monde en ce moment : la migration. Pour quelques productions, les participants ont utilisé des rimes et des figures de style littéraire, et pour d’autres compositions poétiques, la production a été plus libre. Une composante qui a attiré l’attention des invités à cette soirée, c’est l’articulation de la poésie à l’art visuel. Chaque participant a illustré sa production avec une photographie prise par lui-même. 

Ci-dessous deux exemples des œuvres poétiques qui ont été déclamées dans l'événement:


Le Marcheur
par Estefanía DURÁN O.

Terrifié, dans un nouveau monde,
Avec les yeux cristallisés par le sang,
En marchant tout seul sur les routes,
En émettant des pleurs déchirants.

Victime d'un gouvernement absurde,
Exilé de ses rêves et sa vie,
Tout à cause d'une guèrre lourde,
Il faut poursuivre un nouvel avenir.

Taché par la crasse et la sueur,
En devenant fort mais aussi faible
Affecté par la nostalgie et la douleur,
En attendant la miséricorde d'un divin être.



Jane's Nightmare
par Katherin GARCÍA R.

I have this unbearable feeling of seeing him again,
Persuading the soul of my precious Jane,
I saw his black shape darkening the hallway,
Eager for snatching her last gasp of air.

Poor Jane, destines to die on her deathbeth,
Hiding from the specter angel of death,
Putting her head under his wings of pain,
Feeding on the screams of her tearful complaint.

I call you out, Death, but you don't respond,
I want to destroy you in a shady duel of blood,
Burn your rotting claws reaching for my precious moon,
And wake her up from her torturous nightmare soon.



jeudi 8 août 2019

SIXIÈME ATELIER : ÉCRITURE CRÉATIVE


Fins alternatives: Fable "La cigale et la fourmi"

Les fables en général sont un très bon outil pédagogique pour enseigner aux élèves des valeurs qu’ils peuvent appliquer concrètement à leur vie. Parmi beaucoup d'autres choses, nous pouvons leur enseigner, à travers leur écriture : valeurs et une façon différente et créative d’exprimer des idées, des émotions et des pensées. C’est pourquoi, dans cette opportunité on a travaillé la fable comme stratégie d’écriture afin d’encourager l’imagination des étudiants.

 La cigale sur ces propos Fut contrariée aussitôt. Ses sœurs elle alla quérir Pour l’avarice punir. Le lendemain une armée De cent cigales enragées Prit d’assaut la maisonnée De la fourmi étonnée. Servez-vous donc à manger ! Dit-elle pour éviter De se faire bien égorger. La cigale est rancunière C’est là son seul travers : Ce n’est pas cela ma chère Que vous me disiez hier Cri la cigale en colère. La fourmi fut expulsée Et dehors s’alla geler Malgré les pleurs, les prières Jusqu’à la fin de l’hiver.
                                                                                                                   Julio César Galvis.

Notre cigale enragée Au ministre va plaider : Je ne passe pas l’hiver Sans votre bon ministère. Et le chef, pris de pitié, Une loi fit adopter, Décrétant que la coupable, De la survie des cigales, Était tenue responsable En vertu de l’Aide Sociale. Des biens de l’avaricieuse, On saisit vingt-cinq pour cent, Qui, à la cigale heureuse, fut remboursé prestement. Depuis ce jour mémorable, La cigale chante en paix Et, par une loi favorable, De la fourmi vit au crochet.
                                                                                                                      Karolina Gamez.

La cigale a essayé de se protéger du froid dans un petit trou dans un arbre, souffrant d'une terrible faim. À ce moment, un énorme ours apparaît, pose sa main dans le creux de l’arbre et sort la cigale, dans l’intention de la manger. Mais quand il vit que c'était elle, il s'arrêta et dit: "Tu es la cigale, celle qui m'a rendu heureux avec les après-midi d'été, non?" "Oui, c'est moi", répondit la cigale. «Alors viens avec moi. Je vais hiberner dans ma grotte et je pourrais utiliser quelqu'un qui chante pour moi pour dormir, et quand le printemps arrive, quelqu'un qui chante pour me réveiller. "

La cigale, montée sur le dos de l'ours, est entrée dans la grotte et a découvert une quantité merveilleuse de provisions pour passer l'hiver.

Lorsque vint le printemps, la cigale (potelée pour tout ce qu’elle avait mangé pendant l’hiver) tint sa promesse de réveiller l’ours avec une chanson joyeuse. Et quand il a quitté la grotte, sa première chose à faire était d'aller voir son ami la fourmi. Il a frappé à la porte de la fourmilière et, avant que la fourmi ne sorte, il s’est jeté à terre avec sa langue dehors, faisant la morte.
Non! Quelle horreur, la fourmi a crié quand elle a vu la cigale là-bas. Et elle s’est mise à pleurer comme une folle. C’est ma faute, j’aurais dû la laisser rester avec moi.
Là, la cigale se leva d’un bond et, avec un grand rire, elle lui dit : “Ha! Uh!”
La fourmi a eu peur de sa vie. Mais à partir de là, tous les hivers invitaient la cigale à passer l’hiver dans la fourmilière, car sans la musique et la joie de la cigale, tout était assez ennuyeux.
                                                                                                                      Yessica Cancino.




CINQUIÈME ATELIER D'ÉCRITURE CRÉATIVE

Poèmes sur la Nuit ( Calligrames)
Dans cette séance, les participants de notre projet «  La Plume » ont eu l’opportunité d’exprimer ce qu’ils pensent, sentent et ressent  à travers d’un poème par rapport à la nuit. La salle de classe était décorée d'images et de phrases faisant référence à la nuit ce qui nous a permet de prouver que  les ténèbres suscitent la peur chez certains et sont une source d’inspiration pour d’autres. Les meilleures idées naissent au milieu du silence et de la solitude.
Nuit de mélancolie
Nuits de mélancolie, teintées de désespoir
Le regard semble vide, l’esprit enfui au loin
On ressent comme un manque, tenaillé par la faim
Faim d’utilité, de vivre, faim d’espoirs 

 
Terrassés par une émotion qui nous dépasse
On ne tient plus debout, on ne peut que s’asseoir
Ah, combien en ai-je subis, de si longs soirs
Où, blanchies de mes idées noires, mes nuits s’effacent

Pourtant jamais je ne me sens aussi entier
Que dans ce sentiment, regardant d’un œil nouveau
Et indispensable ma vie ou le monde entier

Enfermé dans mes pensées, au loin le nouveau
Jour apparaît, emportant ma nuit infinie
Fuis devant l’aube, ô ma douce mélancolie….  
                                              Julio César Galvis

La nuit
Un jour, je devrai réapprendre ;
Que ce soit à rire ou sourire.
Être si triste chaque nuit,
Me fait tant pleurer dans mon lit.
Comment supporter la douleur,
Lorsque l’on blesse notre cœur ?
Partir serait la solution,
C’est-à-dire un lâche abandon
Qu’on ne nous pardonnerait pas,
Car le lien ne se refera.
Mais comment éviter cela ?
Lumière, je t’en prie, guide-moi.
                         Jose Zambrano.


Vivre la nuit
On partage notre odeur
Le souffle et la sueur
Nos peines, nos douleurs
Avec tous ces inconnus
Ceux qui crient, qui pleurent
Ceux qui ne nous ont pas vu
On ne voit plus les heures
On ne sent plus que nos cœurs
Ils battent à l’unisson
Tandis qu’on s’abandonne à nos pulsions.
                                               Karolina Gamez


Chaque Nuit
Chaque nuit qui passe me plonge
Un peu plus dans le tréfonds,
Qui m’apporteront peut-être une réponse
Qui résonnera dans ma tête tel des ultrasons.


Chaque nuit je vois quelqu’un mourir,
Chaque nuit je ne peux rien pour elle,
Et je ne peux que revoir indéfiniment son sourire.
Chaque nuit tel un ange elle s’envole vers le ciel.

Chaque nuit n’est que supplice,
Celui-ci qui me mène vers l’insomnie
Accompagné par cette milice.

Chaque nuit je vois seulement une agonie…
Qui n’est sans nul doute la triste vie,
Qui fait ce qu’elle veut de ses envies…
                                  Yessica Cancino.



FERMETURE DU PROJET 2022

Clôture du projet… pour l’instant En tant qu’organisateurs de ce projet nous tenons, tout d’abord, à remercier infiniment tous ceux qui se...